L’Ecole dans l’Enseignement Catholique du Val d’Oise
En France, l’Enseignement Catholique est associé à l’Education Nationale pour l’éducation des enfants et des jeunes : c’est la raison même du caractère propre, c’est à dire de leur spécificité ‘catholique’ que les écoles privées bénéficient d’une structure contractuelle avec l’Etat.
Les modalités de ce contrat d’association sont multiples mais peuvent ainsi se résumer :
- L’école est soumise aux programmes de l’Education Nationale et au même volume horaire annuel que les écoles publiques. Tous les autres aspects de la vie scolaire et l’esprit dans lequel elle se déroule sont sous la responsabilité du chef d’établissement relié aux responsables de l’Enseignement Catholique.
- En échange du service rendu dans l’éducation des enfants et des jeunes, l’Etat français prend en charge le salaire des enseignants. Tous les autres frais (personnel de service, aides maternelles, surveillants, intervenants spécifiques mais aussi mobilier scolaire, matériels pédagogiques, entretien des bâtiments… ) sont à la charge de l’établissement. Celui-ci reçoit un forfait communal mais seulement pour les élèves du primaire (du CP au CM2) demeurant dans la commune de l’établissement.
Le projet éducatif d’une école catholique vise donc à préciser sa spécificité enracinée dans l’Evangile. Sur la base de l’enseignement commun à toutes les écoles de France, le projet éducatif est une boussole qui permet de s’orienter de manière particulière en fonction de l’histoire et des valeurs propres à l’école.
Quelques éléments d’histoire…
C’est au milieu du XVIII ème siècle que Jean-Martin Moÿe, jeune prêtre de Metz, est bouleversé par la misère des filles de la campagne lorraine. Contre les habitudes de son époque, il ose envoyer Marguerite Lecomte et quelques jeunes femmes dans les hameaux les plus reculés pour apprendre à lire aux fillettes : partout elles étaient reçues comme la providence. Ainsi devenues Soeurs de la Divine Providence, elles garderont toujours le souci d’accueillir les enfants de condition modeste. En 1940, la signature de l’armistice conduit quelques soeurs à quitter Saint Jean de Bassel en Moselle pour la région parisienne : elles arrivent à Montmagny et ouvrent l’école Notre Dame de la Providence le 6 janvier 1941. Après avoir assuré la classe et la direction durant une soixantaine d’années, elles gardent la tutelle de l’école jusqu’au 18 octobre 2008.
Depuis ce jour, c’est le diocèse de Pontoise qui, par l’intermédiaire du Directeur diocésain de l’Enseignement catholique, prend le relais de la congrégation pour authentifier et être garant du projet de l’Ecole.
"Rien n'est d'une plus grande importance que l'éducation de la jeunesse :
C'est de la jeunesse que dépend toute la vie."Jean-Martin Moÿe (1730–1793)
L’école Notre Dame de la Providence, sous contrat d’association avec l’Etat, accueille les enfants et leurs familles sur la base d’un projet éducatif porté par la Bonne Nouvelle de l’Evangile. Cette bonne nouvelle invite tout être humain à grandir dans toutes ses dimensions quels que soient les chances et les aléas de la vie. L’école s’efforce de garder vivants les accents chers à Jean-Martin Moÿe : vivre dans la foi en la Providence et être providence pour les autres. Enfin, par sa petite taille permettant aux élèves d’être connus par l’ensemble des adultes, notre école cherche à être un lieu fraternel où il fait bon vivre et où chacun a sa place.